Selk’Nord
de Alessia Wyss
(Français) Ce projet se décline sous différentes formes :
un documentaire radiophonique, une création de costumes, un défilé chorégraphique, un workshop et maintenant, un spectacle de danse:
# BEAUTIFUL ALIEN OBJECT .
Ce spectacle était d’abord une danse documentaire sur le Chili dans le but de témoigner de l’histoire sensible d’un peuple qui, malgré les colonisations et l’impérialisme, cultive une forte transmission culturelle. Cette création est un outil pour apprendre comment certaines cultures ont résisté à la dictature et aux colonialismes économiques et culturels. Comment des pratiques et des gestes persistes?
Deux pratiques folkloriques chiliennes ont inspirés cette création: la Cueca et un rituel des Selk’Nam. Deux pratiques similaires européennes ont inconsciemment inspirés cette création : la Pizzicata et un rituel des Tschäggättä (mais on va éviter trop d’eurocentrisme).
Ce spectacle n’est pas une présentation de celles-ci. Seul.e.s ceux.le.s qui les pratiquent pourront les reconnaitre. L’objectif n’étant pas d’exposer des objets exotiques, les sujets traités dialoguent avec des éléments de la danse contemporaine : rythmes, gestes, trajectoires, relations, etc.
Il s’agit d’une écriture chorégraphique en partition ouverte (comme le faisait Anna Halprin ou les danseur.eus.e.s de Cueca Chora). Que se soit en Amerique du Nord ou du Sud ou en Europe, une danse peut être à la fois contemporaine et chargée d’un folklore ; surtout dans des métropoles où les cultures se croisent.
On confond parfois tradition et folklore, l’un est géré par les institutions, l’autre par le peuple. A vous de choisir ce que vous préférez ; codifier une danse ou la vivre?
Même avec une bonne intention, on peut parfois être biaisé par des rapports de dominations pré-établies, comme par exemple notre rapport exotique aux images.
Les costumes créés pour cette performance tiennent la place centrale. Ils sont la concrétisation d’une longue réflexion autour de l’exotisme. En effet, l’exotisme est un moyen de montrer un objet inconnu. Il s’ obstine à contourner, à délimiter toutes formes de vie* alors que les franges du costume, quant à elles, rendent floue la silhouette qui danse ; elles la rendent insaisissable. Leur expansion accentue la perception du mouvement.
Ainsi le costume pose la question de comment exposer l’inconnu.
Ce spectacle est idéalement accompagné et suivi du groupe de Cueca:
Trino collectivo
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Teaser:
ICI des extraits de la première version du spectacle en salle:
(Français) Avec : Gabriela Jimenèz, Naomi Gross et Dor Frank
New cast: Katherine Roja Contreras et Eugenia Lapadula
Assisté à la chorégraphie par : Rosandra Nicoletti
Regard et oreille extérieur: Joaquìn Guzman Shultz
Dramaturgie: Alec Ernst et Sebastian Belmar
Création sonore et radiophonique : Laure Gatelier
Avec les précieux conseils de Ayelen Parolin et de Marielle Morales
Soutiens:
Ce projet est coproduit par Charleroi Danse et WBI (Wallonie-Bruxelles International), WBTD, soutenue par la plateforme ILES asbl (France Morin), la Universidad de Chile, le studio Chez Georges, l’atelier L’Ad hoc, La Maison de l’Amérique Latine, Le théâtre Marni, le Knustfestival, le festival Moment, la Rotonde Quebec, le BAMP, le Théâtre de Liège, ZOA Festival, Fintdaz.
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Extraits vidéos de la 1ère version du spectacle #Beautiful Alien Object